Oui, l’allaitement contribue à diminuer la sélectivité alimentaire…
Toutefois pas autant que les mamans allaitantes pourraient l’espérer (🙋🏼♀️) et que les mamans biberonnantes pourraient en culpabiliser ❤️
Dans tous les cas, l’allaitement sans une diversification adaptée en termes de variété n’est pas un élément suffisant pour limiter la sélectivité.
Et cette même exposition à la variété est essentielle à tous les bébés, allaités ou biberonnés, pour limiter l’incidence de la sélectivité.
Le goût du lait maternel change selon l’alimentation de la maman.
Le lait maternel peut se teinter de notes olfactive selon les aliments consommés par la maman.
Cela semble faciliter l’acceptation des aliments lors de la diversification.
« Je ne comprends pas, il déteste le poireau alors que je ne mange que ça ! »
Ce que la maman mange n’augmente pas l’acceptation spécifique des aliments : ce n’est pas parce que vous ne mangez que des brocolis à tout va que votre bébé aimera plus le brocoli ! L’effet est plus global.
Un impact de la durée d’allaitement ?
Une durée d’allaitement plus longue tend à être associée à moins de problèmes d’alimentation chez l’enfant…
Mais les différences sont souvent faibles et non significatives.
L’allaitement ne fait pas tout
C’est l’association de l’allaitement ET de l’exposition à une large variété d’aliments qui permettrait de diminuer l’incidence de la sélectivité.
On déculpabilise tout de suite !
« Il ne mange rien, c’est parce que tu l’allaites encore »
Faux.
Archi faux.
« Je n’allaite pas, mon enfant risque d’être plus sélectif. »
Faux.
Archi faux.
C’est l’exposition fréquente, en temps voulus et variées aux aliments qui reste le facteur essentiel.
Votre enfant est sélectif et les repas sont source de stress ? Votre enfant refuse les légumes et cela vous inquiète ? Les consultations diététique en sélectivité alimentaire et les ateliers sélectivité et néophobie vous donnent les outils nécessaires !
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