Eat dessert first 🍒🍪
🧁 Cet aliment au goût sucré que l’on appelle « dessert », pourquoi donc est-il cantonné à la fin du repas ? 🤔
C’est vrai dans le fond, c’est un aliment comme un autre. Alors, s’il est au menu, on devrait pouvoir le manger quand bon nous chante, à n’importe quel moment du repas… Non ?
Et surtout, pourquoi aurait-on le droit de le manger *seulement* si on a goûté aux épinards ?
… Le dessert, c’est un aliment particulier, c’est certain, il n’est pas comme les autres : il est mieux et meilleur que les autres (eh oui, le sucré c’est le meilleur !) et il mérite donc qu’on lui porte toute notre attention 😍
Et c’est bien connu, même si on n’a plus faim, on a toujours une petite place au-delà du rassasiement pour le dessert (et l’ananas, ça fait digérer. Parait-il 🤨🤷🏼♀️). À moins que… À moins que le « dessert » soit un élément du repas comme un autre, que l’on peut manger dans l’ordre qui nous apporte de la satisfaction, dans le respect de nos sensations 😉
“Si tu ne finis pas ton assiette, pas de dessert”
… Quel est le rapport ?
Vous, parent, avez décidé du menu servi à toute la famille et vous y intégrez un aliment que l’on nomme couramment “dessert”.
… C’est donc que vous êtes d’accord que votre enfant le mange !
Si vous êtes d’accord, pourquoi le conditionner à la consommation préalable de brocoli ?
La fausse bonne idée…
‣ En faisant cela, toute l’attention se focalise sur le dessert qui devient encore plus important et qui accède au rang de graal.
‣ Pire, il devient une récompense pour avoir mangé un quart de bouchée de brocoli.
‣ Or, on souhaite que touts les aliments soient neutres, sur un pied d’égalité et surtout qu’aucun ne devienne récompense.
‣ Et si votre enfant n’a plus faim après son assiette, il va manger au-delà de son niveau de satiété, parce qu’il le veut ce dessert si attendu !
Le dessert après le repas
Si le dessert est proposé en fin de repas, selon que l’enfant a mangé ce que l’adulte a déterminé comme satisfaisant – ce qui est purement subjectif – cela revient à dire à l’enfant :
‣ que le dessert est une récompense pour un bon comportement (manger d’abord des légumes ?) et se mérite ;
‣ que le dessert est plus spécial et plus waow que les autres aliments (il faut passer par les mauvaises choses pour arriver aux bonnes…) ;
‣ qu’il est normal de manger au-delà de son niveau de satiété pour consommer un dessert ;
‣ “Je vais te mettre la pression pour que tu manges ton assiette”
… Ce qui est un peu à l’opposé de ce que l’on recherche !
Le dessert après le repas
Si le dessert est proposé en fin de repas, selon que l’enfant a mangé ce que l’adulte a déterminé comme satisfaisant – ce qui est purement subjectif – cela revient à dire à l’enfant :
‣ que le dessert est une récompense pour un bon comportement (manger d’abord des légumes ?) et se mérite ;
‣ que le dessert est plus spécial et plus waow que les autres aliments (il faut passer par les mauvaises choses pour arriver aux bonnes…) ;
‣ qu’il est normal de manger au-delà de son niveau de satiété pour consommer un dessert ;
‣ “Je vais te mettre la pression pour que tu manges ton assiette”
… Ce qui est un peu à l’opposé de ce que l’on recherche !
Mais il ne va manger que son dessert !
‣ Peut-être. Il aura mangé dans le respect de sa faim, sans pression.
‣ Peut-être pas et il découvrira les autres aliments du repas après.
‣ Et après tout, le “dessert” n’est pas indispensable. C’est une habitude – tout comme le servir en fin de repas 😉
Donc si le dessert fait partie du menu, peu importe l’ordre dans lequel il est mangé !
Votre enfant ne mange pas de légumes ?
→ Si cette situation vous pèse, vous inquiète, une consultation diététique vous apportera les outils utile pour votre enfant sélectif !
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